La géobiologie est venue à moi au début des années 80. Ignorant tout d’elle, c’est l’arrivée dans une maison exposée très fortement aux rayonnements de l’eau souterraine et d’une ligne électrique qui m’a mis brutalement sur son chemin.
Cette aventure m’a appris tellement de choses nouvelles en si peu de temps, que j’ai voulu en savoir davantage. Explorer l’invisible des lieux, des terrains, des maisons. Mieux connaître tous ces facteurs de bien-être ou de maladie, si importants pour notre santé et à plus forte raison celle de notre famille.
Les réseaux, les rayonnements de l’eau, les failles, les formes, les proportions sont captivantes et je n’ai eu de cesse que d’apprendre pour découvrir la face cachée des maisons d’habitations et celle des hauts lieux.
Les risques d’erreurs de détection ont aussitôt capté mon attention, car si le résultat d’une détection sensible est faux, l’interprétation, les conseils qui en découlent le seront également. C’est donc en amateur besogneux, rigoureux et méthodique que j’ai pratiqué les différents baguettes de détection nécessaires aux investigations géobiologiques. En ayant toujours à l’esprit que nul n’est à l’abri d’une mauvaise détection. Le taux d’erreur s’inscrit dans la logique d’une science inexacte, mais c’est à chacun d’entre nous de tout mettre en œuvre pour limiter les risques.
Parallèlement, les autre ondes contemporaines, celles de l’électricité, se sont imposées à moi. Si l’électricité en elle-même ne m’avait jamais attiré, c’est l’influence des champs électromagnétiques sur la santé qui m’a interrogé. Je retrouvais des symptômes identiques chez des personnes qui ne se connaissaient pas, mais qui étaient exposées à des champs de même intensité. Pour ces rayonnements-là des appareils de mesure existent, ils sont incontournables et indispensables. Il n’y a aucun risque d’erreur. Puis, les matériaux sont entrés dans mes préoccupations de l’habitat sain, par la belle porte de la construction écologique. Car, peu s’en faut, ce sont bien les matériaux écologiques qui construisent la santé !
En conclusion la géobiologie de l’habitat est passionnante. Il y a toujours des choses nouvelles à découvrir. Voilà pourquoi Géobiologie Magazine existe aujourd’hui. Pour aider tous ceux qui s’intéresse à la géobiologie et leur permettre de lire, d’apprendre, d’en savoir davantage sur cette géobiologie. qui parle aussi bien des traditions anciennes pour mieux dormir, que des pratiques de détection pour découvrir les énergies telluriques ou mesurer les champs électromagnétiques.
Ainsi Géobiologie Magazine vous présentera, au rythme trimestriel des saisons, des dossiers sur les différents champs d’investigation de la géobiologie de l’habitat et celle des hauts lieux, des extraits de livres anciens dont certains sont aujourd’hui introuvables, des témoignages d’amateurs et de professionnels, des conseils pour pratiquer la détection sensible…
pour vous aider à découvrir et à détecter l’énergie des lieux.
Thierry GAUTIER