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Etes vous électrosensibles ?

Sommes-nous tous sensibles aux champs électromagnétiques ?

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En matière de pollution électromagnétique, la sensibilité humaine est un paramètre important puisqu’elle est à l’origine des réactions et des symptômes développés. En effet, selon sa sensibilité propre, chaque individu offre ainsi un terrain peu favorable, favorable ou très favorable aux maladies rencontrées lors des enquêtes. Cette réceptivité est évidemment difficile à évaluer mais  il n’en demeure pas moins qu’à proximité immédiate d’une ligne électrique, tout individu sera traversé par le champ magnétique rayonné. Il est important d’ajouter qu’une absence de symptômes n’équivaut pas à une absence de nuisance. Bien dormir ou  bien travailler dans un environnement électromagnétique intense n’est pas synonyme de sécurité. Si les travailleurs de l’amiante ont bien travaillé pendant des années, c’est parce que la période de latence du cancer de la plèvre est supérieure à 20 ans. Il peut ainsi s’écouler plusieurs années d’exposition aux champs électromagnétiques (parfois plus de 10 ans) avant l’apparition d’un cancer. Les troubles neurovégétatifs (fatigue, céphalées, stress…) quant à eux, peuvent survenir à court ou moyen terme selon les individus.

Aujourd’hui, certains sujets développent des réactions quasi-allergiques aux champs électromagnétiques. Ces “électrosensibles” réagissent à des valeurs de l’ordre du dixième des valeurs de sécurité (voir encadré en bas de l’article)  Les symptômes sont les mêmes que ceux cités précédemment mais des signes précurseurs  comme rougeur de la peau, picotement, chaleur peuvent être des avertisseurs instantanés d’une exposition à un champ électromagnétique.

 

Comment devient-on électrosensible ?

 

Sauf cas exceptionnels, l’hypersensibilité arrive après une forte exposition ou après le cumul de nombreuses expositions plus ou moins fortes sur un laps de temps  prolongé (parfois des années). Ce principe d’exposition-réaction  est identique à celui des personnes atteintes de MCS (Multiple Chemical Sensitivity) et qui après une exposition intense ou répétée ne peuvent plus supporter la présente de matériaux, colles, peintures dégageant des COV (composés organiques volatils).

J’ai rencontré de nombreux cas d’électrosensibilité lors d’analyses géobiologiques et recueilli des témoignages à l’occasion de conférences. Le nombre d’électrosensibles à tendance augmenter de manière significative, conjointement à l’arrivée des nombreuses sources d’hyperfréquences* dans l’habitat.

Certains reportages télévisés nous ont récemment présenté des cas spectaculaires de personnes atteintes non pas d’électrosensibilité mais d’hyperélectrosensibilité. Il s’agissait de cas extrêmes ou l’on voyait des techniciens de la téléphonie mobile ne pouvant plus supporter la présence d’un seul champ électromagnétique (quelque soit la fréquence) car elles avaient travaillé pendant des années au milieu  des ondes. Le résultat est impressionnant car ces personnes ne peuvent plus habiter en ville et se réfugient dans une maison isolée, en pleine nature, loin de la pollution électromagnétique des ordinateurs, éclairages, téléviseur, machine à laver… Mais ces cas-là sont rarissimes.

Les électrosensibles, sont quant à eux des personnes qui ne travaillent pas obligatoirement dans le monde des hyperfréquences (téléphone mobile, wifi, blue-tooth, micro-ondes…) mais qui sont de temps à autre exposées à ces fréquences. Soit au travail, soit à la maison.

Jusqu’à ces dernières années les électrosensibles étaient principalement touchés par les rayonnements de basse fréquence du courant domestique 50 Hz : éclairage, ordinateurs et leurs périphériques, équipements professionnels divers (sèche-cheveux pour les coiffeuses, machine-outil…) etc. Depuis peu, l’augmentation des cas coïncide avec l’utilisation de la communication sans fil. Les hyperfréquences des téléphones sans fil ou de la wifi occupent dans les pièces d’habitation ou les locaux professionnels des espaces relativement importants qui, dans le cas d’un téléphone sur un bureau ou sur une table de nuit, exposent de façon permanente la personne assise à son poste de travail ou celle allongée dans son lit. Plus le positionnement de la source de rayonnement est proche de l’utilisateur et plus le rayonnement perçu est intense. Que dire des téléphones mobiles (les portables) que l’utilisateur plaque directement contre sa tête ! Il semblerait que les hyperfréquences de la téléphonie soient  plus polluantes que la fréquence du courant domestique car le rythme est beaucoup plus élevé ( 900 millions ou 1,8 milliards de hertz par seconde pour les téléphones mobiles au lieu de seulement 50 hertz/seconde pour le courant domestique).


*les hyperfréquences sont les fréquences utilisées pour la communication sans fil : mobile, téléphone portable, wi-fi, blue-tooth…

 

Le pollueur de trop

pollutions-electromagnetiques-bureauJ’ai rencontré des individus qui sont devenues électrosensibles :

– après une longue conversation téléphonique (plus d’ une heure) avec un téléphone mobile sans utilisation de l’oreillette à fil

– après une utilisation abusive du téléphone mobile ou sans fil (au-delà de 1 ou 2 heures par jour)

– suite à une exposition (souvent professionnelle) d’intensité moyenne mais répétée et prolongée.  Certains bureaux ont vu leur  installation électrique s’improviser avec l’arrivée des équipements informatiques  jusqu’à devenir “anarchique”. Des rallonges électriques sont ajoutées avec autant de blocs multiprises à chaque fois qu’il est nécessaire d’ajouter un nouvel ordinateur, scanner, imprimante, modem… Il n’est pas rare qu’un poste de travail  soit rayonné de champs électriques de façon permanente. Plusieurs années  d’exposition sans troubles caractéristiques (sinon des migraines ou fatigues intermittentes), peuvent aboutir à une électrosensibilité dont les symptômes apparaissent brutalement après l’arrivée d’une nouvelle source de rayonnement de forte intensité, ou  l’installation d’un système wi-fi (ou une base active de téléphone sans fil).

 

Quels sont les symptômes?

 

Les effets de l’électrosensibilté sont caractéristiques par les symptômes ressentis mais aussi par les conditions nécessaires à créer une réaction chez le sujet. Si auparavant les “allergiques aux champs électromagnétiques” pouvaient s’estimer tranquilles à condition de ne pas approcher des sources de rayonnements intenses, leur sécurité est aujourd’hui pour le moins difficile à préserver car les hyperfréquences de communication envahissent nos maisons, bureaux, magasins et même dans la rue ou elles arrivent de façon intempestive lorsqu’un promeneur utilise son portable.

J’ai à ce propos recueilli le témoignage de  personnes qui, après avoir été opérées d’une tumeur localisée au niveau de l’oreille*, ne supportent plus de téléphoner avec un téléphone mobile ou sans fil. Elles précisent même que si, près d’elles, un passant utilise son portable, elles développent immédiatement les symptômes de leur électrosensibilité car elles ont été touchées par les ondes rayonnées autour du mobile et de son utilisateur.

Les symptômes immédiats sont : picotements et/ou sensation de chaleur sur le visage et les mains, sensation de gonflement du visage, maux de tête, vertiges, anxiété, irritabillité, nausées, perte d’équilibre, affaiblissement général, trouble de la concentration…

 

*il s’agit de personnes dont l’activité professionnelle les obligeait à téléphoner plusieurs heures par jour avec un téléphone sans fil.

 

Quelles solutions ?

 

Pour les personnes qui ne sont pas encore électrosensibles, la solution est  de ne pas s’exposer inutilement aux champs électromagnétiques. Cela ne signifie pas qu’il faut revenir à la chandelle et au porte-plume mais tout simplement garder son bon sens et accepter d’être rayonné quand c’est inévitable (voiture, train, éclairages etc.) mais éviter ou réduire ses expositions aux champs électromagnétiques quand cela est possible (choisir un portable ou un ordinateur peu rayonnant, placer la base de son téléphone sans fil au bon endroit etc.). Ce n’est pas si difficile, c’est juste un question de choix et de prévention prudente. Le GUIDE PRATIQUE DE L’HABITAT SANS NOCIVITÉ a été publié à cette intention.

Les personnes électrosensibles devront, quant à elles, réduire systématiquement leurs expositions en général de même que la présence des sources de rayonnement dans leur habitation, car les valeurs de champs auxquels elles réagissent sont dix fois moins élevées que pour les autres. Je leur conseillerais d’éviter totalement la présence de sources d’hyperfréquences dans leur habitation tel que wi-fi, téléphone sans fil et portable. Il est tout à fait possible d’avoir l’internet haut débit avec une connexion filaire (donc sans wi-fi) et téléphoner avec un combiné à fil (courant continu sans aucune nocivité).

Et si vous avez un doute sur votre électrosensibilité, soyez vigilant et faites l’essai de réduire vos expositions… vous verrez bien si cela améliore votre quotidien.

 

Valeurs limites d’exposition conseillées

Champ magnétique 50 hertz : 2 milligauss (0-0,5 mG pour les sujets sensibles)

Champ électrique 50 hertz : 10 volts/mètre  (3-5 V/m pour les sujets sensibles )

Hyperfréquences (téléphonie, wifi…) : 0,6 volts/mètre (à éviter pour les sujets sensibles)