C'est avec un grand plaisir que Thierry Gautier, géobiologue-sourcier, vous accueille et vous souhaite une excellente visite sur son site.

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Est-il indispensable de connaître la profondeur d’une faille ?

Nous avons reçu plusieurs questions à propos de la profondeur d’une faille ou d’un courant d’eau. Doit-on chercher celle de la faille de la même façon que pour un courant d’eau ? Où doit-on se placer pour analyser la faille ? Les failles sont-elles toutes nocives ? À partir de quelle profondeur une faille est-elle nocive ? etc.

Nous avons choisi d’y répondre non pas dans le courrier des lecteurs mais, compte tenu de l’intérêt que vous portez à ce sujet, d’y consacrer cet article.

À quelle profondeur ?

Daniel (51)
« Je m’intéresse beaucoup à la géobiologie. Je détecte assez bien les ondes telluriques, mais je n’arrive pas à trouver la profondeur des failles. Comment procéder ? »

RÉPONSE

(Thierry Gautier)

Dans le cadre d’une étude géobiologique de maison d’habitation, je n’ai jamais recherché la profondeur d’une faille, et je ne connais d’ailleurs aucun géobiologue qui le fasse. Cette indication n’est pas indispensable car seule compte l’intensité du rayonnement à éviter. Déterminer si une faille est très faible, faible, moyenne, forte… en intensité, permet ensuite de donner les conseils adéquats.

 

Différence entre sourcier et géobiologue

Le sourcier cherche de l’eau. Le géobiologue cherche les rayonnements de l’eau. Le sourcier trouve l’aplomb de l’eau. Le géobiologue trouve des zones rayonnées par l’eau. Pour une même circulation d’eau (ou faille), le sourcier délimitera une largeur d’un mètre alors que le géobiologue trouvera 1,50 m ou plus car l’influence des rayonnement est en surface toujours plus large que leur source.

 

Le sourcier lui, cherche une profondeur car son client veut savoir combien coûtera le forage ou le busage (le prix est au mètre linéaire).. Il cherche aussi à préciser le débit qui sera obtenu car c’est la destination même de l’ouvrage. En conclusion, la détection sourcière doit préciser 3 choses : l’emplacement du point d’eau, la profondeur à laquelle il faut creuser pour trouver l’eau (et celle de l’ouvrage fini), le débit estimé. Ces recherches nécessitent beaucoup de  travail et obtenir une telle précision n’est pas à la portée du débutant,. De plus, l’effort énergétique de la détection demande au sourcier de concentrer toute sa détection sur ces impératifs. Il économisera donc ses investigations et évitera toute recherche inutile (tel le sens du courant ou le parcours de l’eau sur une partie du terrain où l’on ne pourra pas forer etc.).

 

plan d'une étude géobiologique de maison avec emplacement lit à éviterLe géobiologue, quant à lui, doit répondre à la demande qui lui est faite : il y a-t-il des rayonnements telluriques à éviter dans ma maison ou sur mon terrain à construire ? Il doit ainsi trouver la présence de circulations d’eau, de failles dont les rayonnements seraient susceptibles d’indisposer les personnes vivant à leur aplomb, et localiser leurs tracés avec précision. C’est un travail de professionnel car la précision recherchée est élevée. Elle doit permettre de placer un lit au meilleur endroit dans une chambre dont la surface est souvent comprise entre 9 et 12 m2 !  D’implanter une maison en plaçant les rayonnements hors de celle-ci ou encore, lorsque le terrain est petit, de les réserver aux dégagements, couloirs, garage, locaux techniques etc…La précision « verticale » du sourcier est « horizontale » chez le géobiologue. De même il lui faudra éviter toute recherche inutile pour économiser ses capacités de détection. Le résultat d’une détection n’est utile que s’il apporte une réponse dont on doit tenir compte, et que s’il est juste !

 

 

 

Donc pour le géobiologue, trouver la profondeur d’un courant d’eau (ou d’une faille) n’est pas essentiel,  car pour une même profondeur un courant est ressenti de façon différente selon qu’il soit dans du granit, du sable, de l’argile, ou  du calcaire… Cependant, il est vrai qu’une eau qui coule à 5 mètres de profondeur est ressentie plus fortement que si elle coulait à 15 mètres. Intervient également le débit. On comprend aisément qu’une circulation d’eau de 15 m3/h est plus rayonnante qu’une de 2 m3/h. Voici donc plusieurs paramètres qui entrent en jeu dans l’intensité de rayonnements et vouloir les déterminer un à un (en recherchant la profondeur, le débit etc.) ne peut pas être une bonne solution. Il semble difficile (impossible ?) de rechercher tous les facteurs aggravants pour ensuite donner une appréciation la plus juste possible sur l’influence d’une faille.

 

Le géobiologue est sollicité pour une seule chose : l’emplacement des rayonnements à éviter vis-à-vis de la santé et du bien-être. Là aussi, il faut  une réelle expérience(donc beaucoup de pratique sur des années) car le résultat n’est autre que celui d’une équation  complexe dont on ne maîtrise pas tous les éléments*.  À titre de comparaison, on peut évoquer le sens olfactif. Si l’on sent une odeur et qu’on l’estime suffisamment nauséabonde au point de quitter un endroit, personne ne pourra cependant en donner les composants exacts. C’est la même chose pour les rayonnements. Il faut apprécier, grâce à la radiesthésie pour les rayonnements telluriques, s’ils sont suffisamment « nauséabonds » pour devoir être évités.

Avec ses baguettes, le géobiologue doit avoir un excellent nez pour sentir les rayonnements !Alors ne vous fatiguez pas à chercher une profondeur inutile qui empiétera sur votre capital de détection. Allez à l’essentiel de votre recherche pour -il faut le répéter- ne jamais gaspiller ses forces énergétiques en détections inutiles, et gardez toutes vos qualités de détection pour obtenir un niveau de précision utile et indispensable au tracé des courants et failles que vous détecterez, et à l’évaluation de leur intensité.

*cela peut paraître surprenant mais c’est bien toute la « magie » de la détection radiesthésique. Attention cependant à ne pas trop en demander car la recherche radiesthésique a ses limites. C’est l’erreur que nous faisons tous à nos débuts en recherchant tout et n’importe quoi, sans évaluer au préalable la difficulté de la détection ou notre impossibilité probable à obtenir une réponse juste.

Peut-on vraiment parler de profondeur pour une faille ?

De plus, comment pourrait-on peut parler d’une seule profondeur pour une faille, puisqu’elle est une cassure au sein de couches géologiques. Il y a donc, vis-à-vis de la surface, une profondeur du dessus de cette faille puis une profondeur du dessous ? C’est d’autant plus difficile à évaluer puisqu’une faille est presque toujours accompagnée d’un déplacement latéral ou vertical des blocs séparés…

Comment trouver l’intensité d’une faille

Si vous êtes à l’aise pour localiser les ondes telluriques, continuez de pratiquer, c’est indispensable pour monter vos niveaux de précision. De même, avec une échelle universelle (ci-dessous) graduée de 0 à 10 (la même que celle qui sert à  évaluer la profondeur ou le débit…), et avec votre pendule ou vos baguettes, estimez l’importance de la nocivité rayonnée par l’eau ou la faille. Et comparez vos résultats avec d’autres passionnés de géobiologie  car une personne qui pratique l’évaluation radiesthésique seule, sans jamais pouvoir contrôler ses résultats ou être contrôlée par un autre radiesthésiste, risque toujours de commettre des erreurs, de ne pas s’en rendre compte et de les recommencer.

 

évaluation radiesthésique de l'intensité d'une faille

Sans doute remarquerez-vous que vos résultats d’appréciation sont parfois différents de ceux de vos collègues. C’est-à-dire que pour un même courant, une même faille, vous estimez une intensité égale à 5 alors que d’autres ont  4 ou 6. Ce n’est pas grave et c’est normal. L’important est que dans la globalité, les réponses ne soient pas complètement opposées et contradictoires.

Chacun a son étalonnage individuel. Si vous trouvez une faille forte à 7, d’autres l’auront à 8. Attention toutefois à ne pas graduer trop fort car si vous estimez un jour une faille à 10, à combien estimerez une prochaine qui sera encore plus rayonnante ?

NOTA :  si pour vous les chiffres ne correspondent à rien, et que  vous n’êtes pas à l’aise avec une graduation de 0 à 10, faites alors une échelle d’intensité. Sur une feuille de papier, vous tracez une règle non graduée que vous fractionnez en 5 parties (avec des couleurs si vous le souhaitez) correspondant aux  paliers d’intensité suivants : très faible, faible, moyen, fort, très fort.

 

Le tarage

Dans un premier temps, le débutant doit se tarer. Pour se faire, placez-vous sur une faille (ou un courant d’eau) que vous aurez détecté au préalable, et posez-vous la question suivante :

« Je suis dans les rayonnements d’une faille… Sur une échelle de 0 à 10, à combien dois-je quantifier (noter) l’influence de celle-ci sur ma personne, pour le cas ou j’y séjournerai durablement comme ce serait le cas si mon lit était placé à cet endroit. »

Prenez bien le temps de vous laisser imprégner par l’endroit et lancez votre détection (comme indiqué en fin d’article). Soit avec un pendule au-dessus d’un cadran universel (ou une échelle), soit en marchant avec vos baguettes en comptant mentalement. Faites cela sur plusieurs courants et failles différents, et ce, pendant plusieurs semaines. Par la suite, vous échangerez vos résultats avec quelqu’un qui aura procédé de même.

 

La programmation

Quand vous serez vraiment à l’aise avec la détection et l’évaluation de l’intensité des rayonnements, vous pourrez alors vous programmer à l’avance.

Comme un sourcier se met en quête d’un point de forage selon des critères précis de profondeur et de débit (qui le feront passer au-dessus de courants d’eau sans aucune réaction de sa baguette si l’eau ne correspond pas à sa demande), vous devez, pour étudier une maison ou un terrain, définir vos critères.

La chose est plus simple que pour le sourcier mais ne demande cependant pas moins de concentration. Votre recherche doit être :

« Je souhaite mettre en évidence (avec mes baguettes, pendule etc.) la zone d’influence des rayonnements de toute faille pouvant avoir une influence négative sur la santé ou le bien-être des personnes qui séjournent durablement à son aplomb ».

Si vous le souhaitez, vous pouvez affecter votre recherche à la sensibilité des habitants de la maison ou de la famille qui habitera le projet, si vous faites l’étude d’un terrain à construire.

Maintenant, la démarche n’est plus de trouver une faille et d’en apprécier la nocivité, mais de partir en détection en considérant que vous allez détecter une faille uniquement si celle-ci rayonne une nocivité d’un certain niveau. Vous évitez ainsi les détections inutiles des failles à faible ou très faible influence, pour ne trouver que celles qui vous intéressent réellement.

Une fois la faille détectée, il faudra tout de même évaluer sa nocivité pour savoir si elle est moyennement, fortement ou très fortement rayonnante. Les conseils d’éloignement ne sont pas tous les mêmes car si l’on peut placer un faille « moyenne » au milieu d’une pièce commune, une faille « très forte », risquerait -même si elle rayonne pas directement sur les habitants- d’altérer l’ambiance énergétique par excès d’énergie tellurique.

C’est ce que les géobiologues dénomment « déséquilibre cosmo-tellurique », et les praticiens en feng-shui « veine du dragon ».

Evaluer une intensité avec une échelle universelle graduée de 0 à 10

  1. placez-vous dans le rayonnement dont vous voulez quantifier l’intensité.
  2. définissez bien votre objectif à savoir : évaluer l’intensité du rayonnement
  3. établissez la convention : mon pendule tournera au-dessus du chiffre correspondant à l’intensité recherchée
  4. lancez votre pendule en oscillation au-dessus de 0, puis lentement déplacez-le vers le 1, puis toujours très lentement  vers le 2, vers le 3 etc.
  5. le pendule tournera quand il sera à l’aplomb de la réponse

 

 Evaluer une intensité avec les baguettes de détection :

  1. placez-vous dans le rayonnement dont vous voulez quantifier l’intensité.
  2. définissez bien votre objectif à savoir : évaluer l’intensité du rayonnement
  3. établissez la convention : les baguettes croiseront quand je dirai le chiffre correspondant à l’intensité recherchée
  4. en maintenant vos baguettes parallèles, commencez à marcher en comptant mentalement. Vous dites 0 à votre premier pas, 1 à votre deuxième pas, 2 à votre troisième pas etc.
  5. vos baguettes croiseront lorsque vous direz l’intensité du rayonnement.

 

CONSEIL : il n’est pas utile de rester sur la faille pour marcher, mais essayez de ne pas partir perpendiculairement vers l’extérieur afin de ne pas perdre le lien vibratoire. N’hésitez-pas à faire une boucle qui vous ramène à votre point de départ, plusieurs fois s’il le faut.

 

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