C'est avec un grand plaisir que Thierry Gautier, géobiologue-sourcier, vous accueille et vous souhaite une excellente visite sur son site.

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Livres anciens

L’extrait suivant est intéressant à bien des égards. Tout d’abord parce que l’auteur écrit que la sensibilité à la détection de l’eau est innée chez un grand nombre d’individus.  Et d’ajouter -par le témoignage de M. le curé Vernhes- que tout s’acquiert ensuite par l’expérience et une longue habitude, ce qui est toujours d’actualité. L’entrainement est d’ailleurs certainement plus difficile à suivre aujourd’hui qu’il ne l’était à l’époque, en raison de notre mode de vie où  l’omniprésence des moyens de communications (téléphones, mails…) ajoutée au stress professionnel, accaparent une partie trop importante de notre temps et de notre esprit. Sur ce point précis la disponibilité d’esprit, puisqu’il n’est pas question de « zapper » vers la détection sourcière ou énergétique, est plus difficile à acquérir de nos jours :  elle demande certainement un plus gros investissement  personnel qu’autrefois. Cette quiétude est pourtant toujours  aussi indispensable car les bons résultats, et leur régularité, en dépendent !

extrait de la science catholique (1902) :

« Le secret des sourciers »

par  M. le Docteur SURBLED

…Le don des sourciers n’est pas une science, nous venons de le voir. Il n’est pas davantage un art. On ne l’apprend pas, on ne la gagne pas par une étude appliquée ou des leçons savantes. On le reçoit de la nature, sans le savoir, sans le vouloir, en d’autres termes on nait sourcier. Et beaucoup de personnes ont la faculté de découvrir les sources, sans s’en douter : une circonstance fortuite suffit à leur révéler qu’elles possèdent  ce don merveilleux, mais, si cette circonstance manque,elles ne l’exercent pas et ignorent leur vertu toute la vie. Nous avons relaté plus haut le cas personnel si intéressant du journaliste canadien, M. Tardivel. Écoutons maintenant un maître sourcier, M. le curé Vernhes, qui va nous éclairer plus amplement sur la question :

« On nait sourcier, écrit-il, et plusieurs ont cette faculté et ne la connaissent pas. C’est ainsi que certains, quoique en petit nombre, en me voyant opérer, ont voulu m’imiter et se sont trouvés sourciers.

« C’est ainsi que moi-même j’ai reconnu en moi cette faculté, sans la chercher. Me trouvant un jour sur un courant d’eau, je ne pus empêcher la montre, que je tenais à la main, de se mouvoir, et voilà le commencement de toute ma science.

‘Tout s’acquiert ensuite par l’expérience et une longue habitude, car les sensations sont différentes selon la profondeur de l’eau, l’abondance de la source, selon qu’on se trouve sur un courant d’eau ou sur une nappe. C’est ainsi avec l’expérience qu’on arrive, par le simple aspect du terrain, à découvrir les sources, lorsque celles-ci ne sont pas trop profondes.

« La découverte des sources vient d’une sensation physique, transmise par la baguette ou le pendule. lorsque tenant un de ces objets, on passe à côté d’une source, on se sent attiré de ce côté comme par un aimant, et lorsque vous arrivez sur la source elle-même (je parle seulement du pendule), il y a comme une attraction qui s’imprime sur l’objet lui-même. Il se met alors en mouvement plus ou moins rapidement, et les oscillations sont plus ou moins amples, selon la profondeur et l’abondance de l’eau.

« De plus, si on se trouve sur un courant, le pendule suit la direction du courant, et si on est sur une nappe, le pendule s’agite en circonférence.

« Ce qui prouve encore que cette découverte est un effet physique, c’est qu’on éprouve ces sensations que sur l’eau vive. On ne ressent rien sur un canal, aqueduc ou bassin caché.

« C’est donc aux physiciens et aux médecins à rechercher ce qui peut se trouver dans certains tempéraments et dans certaines constitutions, pour donner cette faculté qui rend de si grands services, pour l’ordinaire de la vie*. »


*revue du monde invisible, 15 juillet 1899, p. 98-99